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Églises Auzanaises

 

Castelnau d'Auzan recèle de nombreux trésors dont ses cinq églises disséminées dans la campagne auzanaise avec chacune sa particularité !

Église d'Arech

 

L'église d' Arech, site historique classé, date du XIIIème siècle. Sa particularité : son clocher cylindrique.

 

Cette église fût reconstruite à la fin du XVème siècle, à une mousquetade de CHASTELNAU D’EAUZAN, en style gothique.

Elle avait un vicaire dont dépendait ND de la SOUBE et ND de PIBECQUE, lieu de dévotion, très ancienne centrée sur les vertus réputées miraculeuse de sa source

Le seul texte qui nous soit parvenu date de 1547 : Maitre Arnaud Claverie, chargé par la commission royale d’établir l’état des revenus des églises de la région, visite ARECH le 10 Février 1547. Il en parle en ces thermes :

« Avons veue et visittee l’esglise de Saint-Martin d’Areys, laquelle avons trouvée bien et honorablement bastie, voultée de Pierre de taille, bien paincte par-dessus et aux costés tout de neuf : et y a un grand antiporge sur l’entrée d’icelle, tout basti de bois en neuf : et une gallerie dans ladite esglise pour tenir le lettrin où chantent les presbstres. Et le clocher d’icelle est bien basti et garni de ses cloches de sorte que pour le présent n’y avons trouvé y estre besoing aulcune séparation. Â»

 

En 1667 le Seigneur de Castelnau, David de SOUILLAC, arguant de l’importance de la population de sa cité et de son éloignement, demande et obtient en 1672 que son église soit reconnue « matrice Â». Saint Martin d’Arech devient alors chapelle « votive Â».

En 1729 TORREBREN est déclarée son annexe.

A la révolution, elle est fermée et ND de PIBEQUE détruite.

En 1801, l’abbé PERES, non assermenté et qui s’était caché, est de retour. En 1808, un décret érige ARECH en paroisse. En 1857, l’abbé DORIEUX, curé, achète le terrain à côté de l’église et fait bâtir le presbytère actuel. L’ancien était à LAHITAN, à 15 minutes à pied.

En 1899, la chapelle de PIBEQUE est reconstruite au-dessus de la source, dans un style élégant. Le pèlerinage du 15 août devient alors une grande fête annuelle pour toute la région.

Le dernier curé, l’abbé DUCONTE, est mort ici en 1962.

 

Église de Castelnau

 

Située au centre de Castelnau, l'église néogothique Sainte Marie Madeleine, du XIXème siècle, était autrefois située au centre du Château de Castelnau. Aujourd’hui, elle est un des seuls vestiges avec la place à cornière qui ait résistée au temps. Son clocher a été récemment restauré. Elle est éclairée d'un vitrail représentant la Synagogue (XIXème siècle) à droite de l'autel en opposition, à gauche, au vitrail représentant l'Eglise.

 

Église de Rieupeyroux

 

Sa Croix en Fer Forgé (l’unique de Castelnau) situé derrière la chapelle avec les inscriptions :

BP sur le bras gauche horizontal et 1873 sur le bras droit horizontal.

 

 

Église de Béziey

 

L’église de Beziey est à l’origine un édifice roman du XIème ou XIIème siècle, c’est-à-dire 2 siècles ou 3 avant la cité d’Auzan, qui elle fût crée au XIVème siècle, c’est donc le monument le plus vieux d’Auzan. Suite à la destruction d’une partie de l’édifice au XVème siècle par les Anglais durant la guerre de 100 ans, une église gothique vint s’y greffer, l’église Saint Jean-Baptiste.

Cette église, orientée, s’élève au centre du cimetière sur un plateau dominant la vallée d’un affluent de la Baïse, la Gélise qui sépare le département du Gers de celui des Landes. Le cimetière est clos de murs et, à gauche de son portail, daté de 1895, se trouvait la fontaine de Saint Jean. On la connaît à Castelnau d’Auzan, elle est réputée à des lieues à la ronde. De tous côtés, on vient y puiser de l’eau et y boire, en demandant au bienheureux la guérison des divers maux, surtout des douleurs rhumatismales et la guérison des yeux. Le concours des visiteurs est beaucoup plus grand le jour de la Fête du Saint qu’aux autres époques de l’année.

 

Notre Dame de Pibèque

 

Centre de pèlerinage régional tous les ans au 15 août, l’église Notre Dame de Pibèque, de style XVèmesiècle finissant, en pierre d’Angoulême tient du bijou architectural, mais un bijou sans faste, pleinement accordé à son cadre champêtre, l’ensemble dû à l’architecte Dubarry de Lasalle et aux bons soins d’une pieuse dame : Juliette Gairal, date de 1898.

 

La Légende raconte qu’un pâtre gardait ses vaches aux alentours de la source de Bouyre. Le jeune homme remarqua qu’une de ses bêtes prenait fréquemment le chemin de la source et allait s’y abreuver, puis elle dédaignait l’herbe et cette vache au lieu de dépérir de faim était au contraire belle et bien vigoureuse. Il y avait là un mystère. On sonda la source et on y trouva une statue de Notre Dame qui aussitôt est vénérée de tous les environs. On construit près de la source une chapelle (celle-ci se trouvait au fond des près de Herré pas loin de la Gélise).

Depuis la révolution cette chapelle et la Vierge ont disparu mais pas la dévotion à Notre Dame de Pibèque.

L’origine du mot Pibèque et Bouyre semble dériver du terme « source au milieu des bois où il y a des oiseaux dont la caractéristique est dans le bec Â» : comme le vautour, le pic (pivert).

 

De 1547 à 1882, la dévotion à ND de Pibèque était florissante, mais elle va souffrir du protestantisme. Puis on préfèrera la dévotion à ND de Cambrey dans l’archiprêtre de Sos. Vers 1740, le prêtre et des amis du lieu vont remettre Pibèque à l’honneur : il y aura même un presbytère. En 1791 tout est vendu et dilapidé. Pour remplacer la chapelle détruite et continuer la dévotion, on va construire une petite chapelle dédiée à ND de Pibèque à l’église d’Arech qui n’avait qu’une seule nef (12 avril 1843).

En 1884, Mlle Juliette Gairal fait construire une chapelle abri en bois près de la fontaine, juste à l’emplacement de l’ancienne.

Le 15 août 1897, l’abbé Lisle, prédicateur annonce que Mlle Juliette Gairal va construire une chapelle mais sur un autre emplacement, celui-là même où elle se trouve actuellement. L’architecte sera Dubarry de Lasalle.

 

L’intérieur de la chapelle est blanc, clair, délicat. La nef comporte trois travées, dont chacune est voûtée sur croisée d’ogives avec clef sculptée et baie étroite fermée par un vitrail. Le mur du fond s’éclaire d’une rosace et s’orne d’un tableau du XVIème siècle où trône la Vierge entourée d’anges, de saintes et de saints dont Saint Laurent et saint Jean-Baptiste. Le chevet est remarquable par sa voûte en étoile particulièrement ouvragée. Au bas de la chapelle, sous le feuillage de peupliers et aulnes superbes domine un abri en bois sous lequel se dresse une blanche statue de Notre Dame du Sacré CÅ“ur.

 

Église de Labarrère
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Il y avait à Labarrère, sous le second empire, un jeune curé et une vieille église. Cette dernière absolument dépourvue de toute beauté architecturale menaçait ruine. L'abbé Monnier aimait beaucoup les belles cérémonies, il souffrait du délabrement de son église et il se répandait en plaintes amères tant auprès du Conseil Municipal de l'époque qu'auprès du châtelain le Comte Alban de Castillon. Il fut question de bâtir une église nouvelle, d'autant que les paroisses voisines, Ste Maure, Sos, et Fourcès avaient donné l'exemple en restaurant ou construisant leur église.

Poussé par l'Abbé Monnier le Comte de Castillon, alors âgé de 49 ans, prit la décision d'entrer au conseil municipal. Les élections municipales lui furent favorables et il devint maire de Labarrère. C'est quelques années avant la guerre de 1870 que fut entreprise la construction de l'église actuelle. La défaite nationale de 1870 arrêta quelques mois la construction de cet édifice. Mais elle fut terminée en 1871 grâce aussi au bénévolat des paroissiens et au travail des artisans de ce coin de l'Armagnac. La chaire fut construite par un ébéniste de Labarrère Mr Lamarque ancêtre des familles St Martin de Lamoure et Barthélémy, la croix en haut du clocher fabriquée par Pierre Portex aïeul de la famille actuelle, la grille confectionnée par le forgeron de Castelnau Mr Frayret. Des familles offrirent les vitraux tous de couleurs. La consécration eut lieu dès la fin de la construction par Mgr de Langalerie Archevêque d'Auch.

La plus belle fête du 8 décembre se passa en 1900, l'Abbé de Laborde étant alors curé de Labarrère. Tous les décors intérieurs que l'on peut voir tous les ans pour la fête de l'Adoration-Perpétuelle et de l'Immaculée Conception étaient en place. la foule remplissait l'église, le porche, le parvis et débordait sur la route. L'illumination extérieure date de ce jour avec les décors lumineux du porche, du clocher, de la statut de la Ste Vierge, des grilles, des rues du village où devait passer la procession aux flambeaux et de la grande croix sur la place de la mairie. Le tout illuminé par des verres de multiples couleurs dans lesquels brûlaient des pains de suif. L'illumination électrique date de 1932, bien plus pratique mais ne remplace pas la vieille illumination bien plus vivante. L'Abbé Ancèze était alors curé de Labarrère. Ce prêtre aimait les belles cérémonies et devant la municipalité de l'époque qui avait refusé l"électrification de l'église il fit une kermesse dans le parc du château. Le succès de cette journée lui permit d'électrifier entièrement l'église, lustres, appliques, flamberges, tout fut électrifié et la Marquise de St Exupéry (fille du Comte de Castillon prit en charge l'électrification extérieure.

La guerre de 1914-18 et celle de 1939-45 arrêtèrent cet élan d'illumination extérieure. Le Comte de Castillon mourut le 30 Mai 1918. Mais cet élan qu'il avait donné fut toujours repris dans les périodes calmes de notre pays par ses descendants. Sous l'Abbé Briscadieu curé de Labarrère de 1935 à 1965 fut améliorée l'illumination du clocher. Le paroissien soussigné proposa de confectionner une grande étoile à fixer au dessus du monogramme du clocher, l'année suivante il fit une grande croix que l'on monte au niveau des cloches et le tout garni d'ampoules de différentes couleurs illumine entièrement le clocher. Les membres de la famille de Bengy successeurs et héritiers actuels au château de Labarrère tiennent à respecter cette tradition et un groupe e paroissiens Labarrérois se dévoue chaque année pour que cette fête qui a fait la renommée de Labarrère se poursuive longtemps.

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Église de Torrebren
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